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L'aventure avec un grand V!


Carnet de bord de Ride Trip ACF

Lundi 11/04

→ Arrivée à 5h30 à la gare… Fatigués mais motivés ! On charge les vélos dans le camion, mais Paul (notre accompagnateur) est en retard. On l’appelle, ou plutôt on le réveille :

« -Allô Paul ?

- *endormi : Heu.. Julie ? Tu veux savoir la meilleure ?

- Tu viens de te réveiller ?

- C’est ça ! Je m’habille en vitesse. A quelle heure le train ?

- 6h08. Il est 5h45. » Il devait venir de Buxerolles. A vélo. Les parents sont paniqués, les lpiiens habitués. On monte dans le train sans lui.

A 6h06, Paul arrive, essoufflé mais heureux. (soulagement général)

8h : arrivée à la gare de Surgères. On enfile les gilets jaunes, et c’est… pas parti. Déjà deux vélos crevés, le voyage commence bien ! (En plus, on ne sait pas par où aller.) Quelques changements de chambre à air et des litres de pluie plus tard, une pause déjeuner s’impose, on s’arrête à Rochefort pour un pique-nique sous le soleil. Ensuite, LA grosse étape : le pont de Rochefort. Nos cuisses et nos fesses s’en souviennent encore ! Puis encore quelques dizaines de kilomètres et on arrive après 85 kilomètres (eh oui, on s’est perdus plus d’une fois) à Ronce-les-Bains.. On fait des courses, on s’étire, on prend nos douches, et on profite des fauteuils pour reposer nos fessiers. Au menu : pâtes carbo. On s’endort après une petite visite de la ville, plus fatigués que jamais…

Mardi 12/04

→ Petit déjeuner de champions, et on repart pour un petit tour. Après avoir bien pédalé, et composé notre hymne au Ride Trip, on pique nique à La Palmyre sur la plage. Encore quelques kilomètres puis arrivée à Royan, pour prendre le bac jusqu’à Soulac. On mange une glace sur le port en attendant, puis on profite d’une belle traversée pour re-re-re-remettre de la crème solaire (le soleil + le vélo + les lpiiens = coups de soleil). Et enfin, on arrive à Soulac, et après une demi-heure à chercher, on arrive dans un camping vide (et des mobil-home éco-conçus!). Pour changer, on mange des pâtes à la bolognaise, et pour changer, on se couche avec 75 kilomètres dans les jambes, exténués.

Mercredi 13/04

→ On petit-déjeune au soleil. Super motivés, on pédale une bonne partie de la journée. On ne s’arrête que pour manger quelques barres de céréales ou des fruits… Puis on décide de déjeuner à 16h (il était temps !) sur le parking d’un supermarché. Après quelques parties de caddie-ball, on repart requinqués. Et là, des kilomètres entre les pins, tout droit, toujours tout droit… Un bon moyen d’apprendre à pédaler sans les mains ! Enfin, on arrive dans le camping du Paradis de Carcans. Et là… c’est réellement le paradis : la piscine chauffée nous attend ! On pose nos vélos, on enfile nos maillots, et on profite de la piscine pour prendre quelques vidéos avec la GoPro. Le soir, on mange des pâtes jambon – gruyère, on discute, on rigole, on chante, et on s’endort dans nos mobil-home.

Jeudi 14/04

→ Toujours aussi motivés, on part du camping le matin… sous la pluie. Dure matinée, on chante pour se motiver en roulant sur les départementales et en subissant les côtes. On arrive à Sainte Hélène, on trouve un petit supermarché pour acheter nos pique-niques, et on mange à l’abri sur les caddies. Et après encore quelques kilomètres de ligne droite, on arrive à Bordeaux ! On chante plus fort que jamais sur les quais et autour du miroir d’eau, et on arrive à l’auberge de jeunesse… C’est notre dernière étape, on a pédalé 280 kilomètres en 4 jours. Fiers de nous, et tristes que l’aventure soit presque finie, on fait de super rencontres à l’auberge et on profite de nos pizzas (enfin un peu de changement!).

Vendredi 15/04

→ Le buffet à volonté au petit déjeuner avalé, on se balade dans Bordeaux. On mange de super burgers dans un restaurant, on interroge les bordelais sur le débat pain au chocolat/chocolatine, puis on file à la gare…

17h25, on arrive à Poitiers. On a encore mal aux fesses et aux cuisses, on en a marre du pollen qui s’incruste dans nos vêtements, on est fatigués. Mais on a eu la chance de profiter d’une expérience extraordinaire qui nous a permit de resserrer les liens au sein de l’ACF, de faire plus de vélo qu’on ne s’en serait senti capables, de chanter, de rencontrer des gens merveilleux. Car c’est ça... l’aventure avec un grand V.


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